mardi 25 octobre 2005

The Boondocks, et La tragédie américaine.

The BoondocksTome 1 Parceque je suis sûr que tu ne lis pas le journal...
Aaron McGruder
Dargaud (2002.-2.004)

Cette nouvelle série américaine, publiée par Dargaud en grand format a été une excellente découverte. Il fut un temps où l'on aurait pu trouver celle-ci aux éditions USA ou chez Delcourt mais c'est un trés gros éditeur classique qui s'y colle, et ne me demandez pas pourquoi, Après tout, Garfield est bien chez le même, la seule différence résidant dans le modernisme de celle qui nous intéresse, Boondocks traite du milieu noir d'une façon tout à fait intéressante.
Huey et Riley Freeman (tout un symbole) sont 2 petits blacks des quartiers chauds de Chicago qui se retrouvent à aménèger avec leur grand-père dans un lotissement de la banlieue tranquille (et blanche) de Woodcrest.
Aaron Mc Gruder défini d'abord ses personnages: Huey, petit gauchiste à la coupe afro surdimensionnée, totalement conditionné par le mouvement black panther; son petit frère, façon nouvelle génération "gangsta rap" voyant l'agression de partout, et leur grand-père, traditionnaliste du sud, pour l'intégration et le respect.
Sur le thème de l'adaptation sociologique on avait rarement vu aussi bien.
A ces trois s'ajoutent peit à petit une quirielle de seconds rôles tous plus croustillants les uns que les autres qui nous permettent de voir l'Amérique d'aujourd'hui d'un oeil réaliste et moderne, avec énormément d'humour. (Les dialogues annotés en bas de pages pour encore mieux comprende sont truculents !)
En bref: Le meilleur comic strip traduit depuis... Psycho Park ?

Une autre traduction américaine bienvenue :

La Tragédie américaine,
de
Kim Deitch (Denoël Graphique)

Un petit album ovni d' un des auteurs underground américain les moins révélé au grand public. L'histoire d' un réalisateur de cartoons qui se fait déposséder par sa propre créature.
Bouquin à la très belle présentation, cartonné rélié cousu avec hollograme sur la couverture.
Peut-être un peu compliqué et chaotique au niveau de la mise en page néanmoins.

Chronique parue dans Onabok #7 à l'origine.

Aucun commentaire:

Mes autres chroniques cinéma

Mes autres chroniques cinéma
encore plus de choix...